Comment prévenir les problèmes de dos au bureau?

Ergonomie à notre service

L'ergonomie étudie le fonctionnement de l'homme en activité afin d’appliquer ses connaissances à la conception des tâches, des machines, des outillages, des bâtiments et des systèmes de production.

 

L'ergonomie concerne plusieurs domaines et se définit par l'objectif à atteindre et non par la méthode. Elle utilise des connaissances et des méthodes issues de la physiologie du travail, de la psychologie cognitive comme la mémoire, l’attention, l’apprentissage…, de la psychophysiologie comme la vigilance, les postures, les conditions de travail…, et de toutes les sciences relatives à l'homme.

 

Différents domaines d’application

L'ergonomie physique étudie les caractéristiques anatomiques, anthropométriques, physiologiques et biomécaniques de l'homme dans sa relation avec l'activité physique, par exemple : les postures de travail, les manipulations d'objets, les mouvements répétitifs, la disposition du poste de travail, la sécurité et la santé de l'opérateur.

L'ergonomie cognitive s'intéresse aux processus mentaux liés à l'activité de travail tels que la perception, la mémoire, le raisonnement, le langage et les réponses motrices comme la charge mentale, la prise de décision, la performance, l'erreur et la fiabilité humaines, le stress…

L'ergonomie organisationnelle se concentre sur l'optimisation des systèmes sociotechniques, les structures organisationnelles, la définition des règles et des processus de travail. Cela concerne la gestion des ressources humaines, la communication, les horaires et rythmes de travail, le travail en équipe...

 

 

Dans la pratique

Le travail de l'ergonome se situe soit au stade de la conception, soit en correction d'un poste suite à un accident ou une pathologie, ou encore une plainte des utilisateurs du poste.

Il peut aussi s'agir d'aménager un poste de travail pour l'adapter aux objectifs visés par l'entreprise (qualité ou productivité insuffisante) ou lorsque l'entreprise souhaite se lancer dans une réorganisation, mettre en place un nouveau système informatique…

Les techniques et outils de simulation qui permettent de visualiser en 3D le futur poste de travail ont beaucoup contribué à faire évoluer le métier de l'ergonome, et le regard que portent sur lui les industriels, qui doivent identifier le plus tôt possible les problèmes liés aux futures situations pour les opérateurs.

 

L’ergonomie du poste de travail.

Votre bureau, muni d’une tablette stable qui peut être verrouillée et suffisamment large afin d’y placer le clavier et la souris, doit être à une hauteur qui vous permet de travailler dans une posture confortable une fois les différentes composantes du poste de travail ajustées.

Un bureau trop haut exigera un ajustement trop élevé de la chaise, pouvant entraîner une pression sous les cuisses ou encore, une surélévation des épaules (accroissant le travail musculaire statique), tandis qu’un bureau trop bas vous incitera à pencher le corps vers l’avant ou à fléchir le cou, pouvant entraîner des inconforts dans le cou, les épaules ou le dos. Lorsque le clavier ou la souris ne sont pas utilisés, la hauteur du bureau doit permettre d’appuyer les avant-bras sans créer de surélévation des épaules.

Votre siège doit être munie de systèmes de réglage permettant d’ajuster ses diverses composantes à vos caractéristiques physiques.

Préférez un siège ergonomique dont la hauteur et l’inclinaison du siège et du dossier sont réglables (réglage indépendant pour l’inclinaison du siège et du dossier). À noter qu’il existe également des sièges pouvant s’ajuster en profondeur. Cet ajustement supplémentaire est intéressant dans le cas de postes partagés par plus d’une personne. La hauteur et l’espacement des accoudoirs devraient aussi être réglables. Un recouvrement non-glissant et perméable à l’air est également conseillé parce qu’il favorise le confort de l’utilisateur et évite que ce dernier ne glisse sur le siège. La base doit posséder cinq pieds munis de roulettes adaptées au revêtement du sol pour faciliter les déplacements. Le siège doit être pivotant afin de faciliter les mouvements du tronc et des membres supérieurs.

La disposition de votre poste de travail doit se faire de sorte que la ligne de vision de l’écran soit parallèle aux fenêtres et aux luminaires et situé entre les rangées de luminaires. Ainsi, les sources d’éclairage, incluant les fenêtres, ne devraient se situer ni droit devant les yeux de l’utilisateur, ce qui peut l’éblouir, ni derrière lui, ce qui peut générer un reflet éblouissant dans l’écran.

 

 

Prévenir la fatigue visuelle.

Éviter l’éblouissement direct ou indirect.


Éviter les surfaces de travail brillantes. Préférer les surfaces avec un fini mat.


Assurer un niveau d’éclairement adéquat du lieu de travail (300-500 lux), lequel devrait être inférieur à celui exigé pour la lecture de documents.
Introduire un éclairage d’appoint au poste de travail pour la lecture/écriture de documents (500 à 750 lux).
Munir les luminaires de bons diffuseurs.
S’assurer du remplacement des tubes fluorescents selon un entretien préventif (dans un luminaire, les fluorescents devraient tous être de la même couleur).
Contrôler l’entrée de la lumière naturelle au moyen de stores ou de rideaux (s’assurer que le moyen sélectionné n’entraîne pas lui-même de l’éblouissement). Au besoin, durant la journée, ajuster les stores ou les rideaux.


S’assurer de bien positionner son écran.
Favoriser un affichage en mode positif (fond pâle et caractères foncés).


Périodiquement, faire une pause visuelle de l’écran en alternant avec des tâches moins exigeantes visuellement. Porter le regard au loin (6 mètres et plus) pour reposer les muscles oculaires.

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